Une sardine dans l'Ouatier !
C'est une belle surprise qui est venue conclure la pêche scientifique de suivi d'un site restauré par le SIVY, de l'Ouatier en 2020 (Rians) avec la prise d'une espèce associée à Sardinus pilchardus, plus communément connue sous le nom de "Sardine".
C'est le bureau d'étude "Poiss'élec" qui réalise actuellement le suivi de plusieurs stations, pour le compte du SIVY, dans le cadre de plusieurs secteurs restaurés par la collectivité au cours des dernières années. Les agents de Poiss'élec réalisent un "IPR" (Indice Poisson Rivière) qui permet d'identifier la qualité d'un milieu selon les populations piscicoles bio-indicatrices.
Une interprétation compliquée
Selon le bureau d'étude, il est vrai que les cours d'eau dits "en bon état" sont désormais très rares, tout comme les milieux marins, c'est pourquoi certains secteurs encore préservés ou restaurés font offices de véritables espaces "refuges" pour des espèces indigènes, mais également parfois aussi pour des espèces dites "exogènes".
L'interprétation de l'état d'un milieu est parfois rendue assez compliquée par ces espèces, indique Poiss'élect, mais de là à retrouver une Sardine dans l'Ouatier, c'est une première !
Une investigation génétique à mener
Il est possible qu'il s'agisse d'une nouvelle souche génétique, éventuellement liée à un croisement entre une sardine et une Truite de mer, de rivière, ou encore d'une anguille, "seul un prélèvement génétique permettra de connaître finement la relation entre, la Sardine commune, que l'on retrouve habituellement dans les Océans, et celle retrouvée dans l'Ouatier", selon Poiss'élec. Il s'agira peut-être d'une nouvelle espèce qui prendra la dénomination de Sardine de Rivière (Sardinus riviera). Le bureau d'étude indique que le cas s'est déjà présenté sur le bassin de l'Arnon, où un Poulpe (Octopus arnonus) avait été pêché il y a plusieurs années.
Quant à l'évaluation de la qualité de l'Ouatier par rapport à cet individu, "la Sardine n'est actuellement pas recensée comme espèce bio-indicatrice pour les rivières, c'est l'OFB (Office Française pour la Biodiversité) qui devra mettre à jour ça clé de détermination, mais c'est prometteur dans tous les cas" indique Guillaume DEBAIN, agent chargé de projets au SIVY.
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